Deux jours et demi de grève plus tard, les salariés d’Arco, maroquiniers de luxe ont repris le travail. Les discussions avec le président ont permis aux couturiers d’obtenir une augmentation de 128 euros bruts par mois.

Les 550 salariés, sur les 700 CDI, ont relancé les machines lundi. La grève, commencée mercredi, a permis aux employés de porter plusieurs revendications, dont cette augmentation de salaire. Ces propositions ont été acceptées par le président d’Arco, Bruno Joyerot, venu spécialement de Paris pour participer aux échanges entre les deux parties.

Dans les autres nouveaux avantages qui ont découlé de cette conversation figurent la majoration des heures de nuit pour l’équipe en « décalé » de 25 %, le maintien de la prime d’assiduité, un forfait mobilité pour tous de 100 euros par an, une journée d’enfant malade rémunéré et l’étalement des retenues de la grève sur 3 mois.

Le délégué syndical CGT chez Arco témoigne : « nous sommes contents de ce geste. Le fait que le patron vienne depuis Paris pour accéder à nos demandes, cela témoigne de l’attention qu’il porte à ses salariés ». Une affaire bien ficelée.

Pierre Vannier