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Dans une lettre adressée à la Première Ministre Elisabeth Borne, ainsi qu’au Ministère de la Santé, les soignantes de l’Hôpital de Bordeaux lancent un « appel de détresse » au gouvernement. Les chiffres sortis par le syndicat de la Force Ouvrière sont alarmants. Au total, 200 postes vacants, 600 lits fermés et 12% d’absentéisme. Une situation très préoccupante. Pour lutter contre un manque de personnels grandissant, et des difficultés à recruter, le syndicat y va des ses propositions.
Revalorisation salariale
Durement touché par la crise sanitaire, le secteur médical et les hôpitaux sont toujours en souffrance. « La prise en charge des patients » et les « conditions de travail de l’ensemble des personnels dégradées depuis longtemps, doivent renouer avec une certaine attractivité ». Pascal Gaubert, représentant de la Force Ouvrière, dénonce « une indemnité de nuit qui stagne depuis des années à 1,07 € par heure. C’est impensable (…). Pour remonter à la surface, il nous faut une augmentation rapide à 3,50 € net de l’heure minimum ». Critiquant également le Ségur de la Santé, le CHU déplore les décisions du gouvernement dans sa globalité. « Si vous avez de la considération humaine, alors vous répondrez à nos sollicitations » conclut-il.
Aurèle Toueille
