Bientôt un mois après qu’il ai quitté l’élite, le club au scapulaire vacille encore. Cet
après-midi, sur les coups de 16 heures, le club dirigé par Gérard Lopez sera jugé
par la Direction Nationale du contrôle de gestion (DNCG). Un fois la saison
terminée, chaque club doit traverser cette épisode angoissant. Pour les Girondins,
l’audition du jour s’annonce ardu. Tant les finances des girondins sont en dents de
scie.

Des dettes à hauteur de 50 millions

Les stéphanois, l’autre club phare rétrogradé, devrait livrer un bilan stable et
homologué pour exercer en ligue 2. En gironde, l’ambiance est tout autre. Alors
que l’apport de King Street n’a pas redressé la barre, les finances du propriétaire
hispano-luxembourgeoise n’ont guère fait mieux. Durement touché par la crise
sanitaire, la descente dans l’échelon du dessous ne risque pas d’arranger l’affaire.

Pas sur de convaincre les juges

Pour combler le manque, plusieurs solutions sont mis sur la table. La vente de
Tchouaméni au Real Madrid pourrait rapporter environ 11 millions au bleu marine.
En envisageant celui de Jules Koundé, en instances de départ, qui devrait
renflouer les caisses d’au moins plus de 20 millions. Cela va-t-il suffire? Rien de
sur encore que la DNCG soit convaincu par le montage financiers prévu par le
club.
Au pire des cas, Bordeaux pourrait redémarrer en National 1. Voir plusieurs
échelons en-dessous, si le club ne trouvait pas de repreneur.