L’état de catastrophe naturelle a bien été reconnu pour plusieurs communes en Nouvelle-Aquitaine. Elles avaient été frappées par un séisme le 16 juin dernier, c’était le plus puissant depuis les années 2000.

Si l’onde du séisme n’avait, heureusement, fait aucune victime. Le tremblement de terre a tout détruit dans les villages les plus proches de l’épicentre. Notamment en Charente-Maritime, dans le village de La Laigne où environ 200 maisons sont maintenant inhabitables. Christophe Béchu, ministre de la Transition Écologique, avait promis le 19 juin dernier, un déclenchement accéléré pour que les indemnisations soient versées au plus vite.

Promesse tenue, trois semaines après le séisme (mesuré entre 5,3 et 5,8 sur l’échelle de Richter), environ une quinzaine de communes ont été reconnues comme victimes d’une catastrophe naturelle (Voir liste au pied de l’article). La Charente-Maritime et les Deux-Sèvres ont été les principaux départements touchés. Plusieurs autres villes et villages ont leur dossier encore en cours d’examination.

En conséquence, à partir d’aujourd’hui, les habitants sinistrés de ces communes peuvent contacter leurs assurances et déclarer le sinistre. La période de déclaration se clôtura dans 30 jours. La fédération France Assureurs estime les dégâts matériels à 290 millions d’euros.

Si cet arrêté vient soulager les habitants, la calme plat n’est pas prêt de revenir, un nouveau séisme a été ressenti jeudi matin, cette fois-ci, sa magnitude n’était que de 2,1. Sa puissance ne rassure pour autant pas les locaux, qui sont pour certains à la recherche d’hébergements.

La liste des 13 communes concernées : Benon, Cram-Chaban, La Grève-sur-Mignon, La Laigne, Marans, Saint-Georges-du-Bois, Saint-Jean-de-Liversay, Saint-Pierre d’Amilly, Saint-Saturnin-du-Bois, Saint-Sauveur d’Aunis, Arçais, Mauzé-sur-Mignon et Saint-Hilaire-la-Palud.

Fanch Tessier