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Le Raid Mamat’ en hommage à Matis

Il y’a un an maintenant, Matis, un jeune sapeur-pompier de 16 ans et fraîchement diplômé, disparaissait brutalement. Une compétition sportive interdépartementale a été créée pour lui rendre hommage et sensibiliser au harcèlement. L’événement se déroule dans la journée du 11 juin.


Le Raid Mamat’ est ouvert à tous les jeunes sapeurs-pompiers de la Vienne et des départements limitrophes (Charente, Charente Maritime, Indre, Indre et Loire, Maine et Loire, Deux Sèvres, Haute Vienne).

Chaque équipe sera composée de 4 personnes, dans la limite de 50 équipes. Au programme : canoë, paintball, tir à l’arc, course d’orientation, course d’obstacles et tyrolienne.

De nombreuses associations et collectivités mais aussi les autorités locales se sont jointes à l’événement pour apporter leur soutien financier mais aussi moral .
La compétition se déroule dans la ville de Châtellerault, au sein de 3 espaces différents : le lac de la forêt, le site de la manufacture d’armes et le stade de Nonnes. Cette journée hommage a pour objectif de représenter au mieux les valeurs que prônait Matis : le dépassement de soi, l’entraide et la cohésion.


Une porte d’entrée pour discuter du harcèlement.


En plus de cette approche sportive, le Raid Mamat’ a la volonté de discuter du harcèlement scolaire et du cyber-harcèlement chez les jeunes. Pour se faire, les organisateurs ont fait appel à Maxime Jouet, un jeune réalisateur de film, qui passera son moyen-métrage « Je te faisais confiance », lauréat du prix du président de la République du civisme et du dévouement à la collectivité, au cinéma Les 400 Coups. A la fin de la diffusion de l’œuvre, un temps de débat et d’échanges autour du harcèlement sera prévu avec Maxime Jouet, un(e) psychologue du SDIS de la Vienne et un représentant de la Gendarmerie nationale. Le réalisateur revient sur la manière avec laquelle il a écrit ce film de 35 minutes : « Je ne voulais pas faire une vidéo de prévention, mais une oeuvre cinématographique originale, en travaillant l’histoire, les émotions et l’image, puis me servir de ce film comme d’un outil de prévention adressé aux jeunes ainsi qu’aux adultes, aux professionnels, à l’Éducation Nationale. Il faut que tous les publics s’en emparent. Il est là pour faire discuter, pour instaurer un débat sur ce qui aurait pu être fait, être dit. Il doit faire réagir. De plus, outre le sujet fort du harcèlement, je souhaite que ce film éclaire les adultes sur les jeunes d’aujourd’hui. » Ce 11 juin sera placé sous le signe de la solidarité, du sport et de la bienveillance, une belle journée est donc à prévoir à Châtellerault.


Jules GAUTIER.

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