Ce vendredi 04 juillet avait lieu la septième étape du 110e Tour de France, entre Mont-de-Marsan et Bordeaux. La victoire d’étape était promise à un sprint massif, aujourd’hui sur cette étape de plaine de 169,9 km. Résumé.
Après deux étapes dans les Pyrénées très dures pour tout le monde, le peloton a gagné un peu de répit aujourd’hui. Mais la température ne sera pas là pour les aider, plus de trente degrés à Mont-de-Marsan. Quand les favoris se reposent, les équipes de sprinteurs se mettent au travail. Les derniers virages qui mènent à la ligne d’arrivée à Bordeaux seront serrés. Tous les sprinteurs veulent remporter l’étape, mais il faudra battre le duo intraitable d’Alpecin-Deceuninck : le meilleur poisson pilote du monde, Mathieu van der Poel, et le meilleur sprinteur à l’heure actuelle Jasper Philipsen.
Si dès le tout premier kilomètre, trois hommes se postent à l’avant, seul Simon Guglielmi, le coureur d’Arkéa-Samsic continue dans un solo. C’est logiquement lui qui passe en tête du sprint intermédiaire. Mais après avoir laissé presque sept minutes d’avance, sur l’échappé, les équipes de sprinteurs ramènent tout le monde à deux minutes de la tête. Biniam Girmay remporte le sprint dans le peloton juste devant Philipsen.
Pierre Latour et Nans Peters profitent du retour au calme après le sprint intermédiaire et contre-attaquent. Au 69e kilomètre, ils retrouvent le natif de Chambéry à l’avant. Simon Guglielmi met fin à son effort, dans la côte de la Béguey, seule difficulté du jour. Il remporte néanmoins le prix du combatif du jour. C’est Pierre Latour qui empoche le seul point au sommet.
À moins de 20 kilomètres de l’arrivée, le peloton et les équipes de sprinteurs s’énervent et accélèrent le rythme derrière un duo qui donne tout et pourrait croire à la victoire finale. Wout Van Aert l’avait annoncé, il ne fera pas le sprint, il s’économise et reste en queue de peloton. Alors que Nans Peters craque et laisse seul devant Pierre Latour après lui avoir offert un très gros dernier relais.
Le final de l’étape est exigu, ça frotte beaucoup dans le peloton tout le monde veut être à l’avant. Jonas Vingegaard le maillot jaune ne prends pas de risque, il est en tête du peloton. Le scénario cruel pour Pierre Latour repris trois kilomètres avant l’arrivée. Place aux trains et au sprint final. Beaucoup de frottements encore aujourd’hui, Mark Cavendish aura longtemps cru à sa victoire historique mais à ce petit jeu le meilleur au monde se nomme Jasper Philipsen. Le coureur d’Alpecin-Deceuninck gagne déjà sa troisième étape cette année.
Aucun changement au général à signaler. Cela faisait treize ans qu’un coureur n’avait pas levé les bras à Bordeaux.
Fañch Tessier-Merhand